Mois: août 2016

L’âgisme

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Ces personnes qui n’aiment pas les gens âgés.  Ils ne voient pas l’utilité de leur existence. En fait, je crois que lorsqu’ils rencontrent une personne âgée, ils se retrouvent en face de ce qu’ils ont peur de devenir. Par la même occasion, ils ont peur de la mort. S’ils voyaient un cadeau dans le fait de vieillir, ils n’en auraient pas peur. Oui, un cadeau, car vieillir est une chance. Malgré tous les maux, je crois que vieillir est un cadeau, sincèrement. Plusieurs personnes nous quittent, nous laissent sur la route mais nous, nous pouvons rester. Il s’agit d’en profiter. Vieillir est une transition nécessaire qui fait partie intrinsèque de la vie. Ces gens qui ont peur de la vieillesse et surtout ceux qui jugent et font preuve de discrimination envers les personnes âgées sont de grands esseulés, malheureux, qui ont besoin d’une raison de vivre, sinon, ils abandonneraient le navire. Le fait de provoquer des réactions, quelles qu’elles soient, en rejetant les vieux, leur donnent souvent l’illusion d’une quelconque utilité. C’est triste. Et malheureusement « l’âgisme » se retrouve, c’est ce qui est pervers, chez nos employeurs, dans notre système de santé, dans nos banques, aux nombreux services à la clientèle. Apprendre de nos ainés, les écouter, les aimer, c’est une question d’éducation à la source même de ce que nous sommes. L’expérience nourrit, elle n’est pas à rejeter, au contraire.

Je t’aime

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Oui je sais, je savais, intellectuellement, que rien n’est éternel, qu’inévitablement nous mourrons tous un jour. Depuis quelques années, je le réalise émotivement, toutes les semaines, presque tous les jours. Ça fait partie du processus de vieillissement j’imagine? Le métier, les parents, la famille, les enfants, les amis…tout est en mouvement, tout change, tout se transforme. Aujourd’hui j’ai envie d’oublier les froids, les incompréhensions, les différends, la rancoeur. Aujourd’hui, j’ai envie de te prendre dans mes bras et te dire: « Je t’aime malgré tout. Oui, malgré tout. Oublions ce qui nous éloigne, ce qui nous a séparé, c’est si petit; profitons de l’amour immense que nous avons à donner et ouvrons-nous à recevoir celui qui nous est offert. Il reste de moins en moins de temps. C’est court. Je t’aime fort. X

Alain